Le Tour de France (3ème étape)

Jeudi 17 juillet .

Troisième concert ce soir.

 Nous avons décidé d'être bien réveillés car la route qui nous attend est somptueuse.

L'autoroute - gratuite pour une fois - traverse les causses de la lozere et de l'Aveyron.

Autrefois lorsque nous passions à Millau, c'est arrivé plusieurs fois avec Jean-Philippe Thépault,  Patrick Pernet et Hugues Stephan, dans les années 2000, il fallait s'attendre à plusieurs heures d'attente pour traverser la ville.

Ensuite le viaduc de Millau, l'un des plus grands au monde a été bâti. Et s'il a soulevé bien des débats lors de sa construction, il faut bien reconnaître qu'aujourd'hui il facilite la traversée. 

 C'est un ouvrage impressionnant que nous empruntons pour la première fois du sud au nord.

 Quelques photos, et nous reprenons la route en direction de Marvejols, le pays de la bête du Gevaudan ou nous jouerons à nouveau dans un village vacances ce soir.

Cette ville est magnifique, mais nous n'aurons hélas pas le temps de la visiter aujourd'hui.

Nous nous installons sous le préau du VVF au bord de la rivière.

En attendant les pizzas, nous papotons avec un vendeur de produits locaux. Il a inventé une liqueur et plein de produits à base de cèpes. Il nous parle de la région, des loups qui reviennent, des foires et salons qu'il fait pour faire connaitre ses produits qu'il vend aussi sur internet : saveurs-gour-mende.fr

Nous pensions ne jamais avoir ces fichues pizzas, mais elles arrivent finalement. Et nous les avalons avec un vin du coin.

ET puis c'est déjà l'heure de jouer. Le public est clairsemé mais attentif et bienveillant. C'est une soirée entre amis.

Cette tournée débute doucement, et l'actualité qui n'arrive pas jusqu'à nous - nous n'avons pas vu les infos depuis plusieurs jours - assomme un peu les gens, nous le comprendrons en rentrant.

C'est heureux finalement que nous ne soyons au courant de rien, et nous prenons les spectateurs par la main pour un voyage d'une heure trente que visiblement ils apprécient.

Nous rôdons les nouveautés. Concert après concert nous sentons revenir les automatismes. 

Je décide de laisser provisoirement de coté "C'est pas ma faute".

"Live and die for you" enregistré en 98 sur "Honky Tonk Music" clos désormais le set.

Allez, ça suffit pour aujourd'hui, au lit !